Les fiefs

Communautés rurales et fiefs

De nos jours, on nomme bourgs, villages, lieux-dits, communes, cités ou villes, des agglomérations construites. Toutes ces entités spatiales sont habitées par des hommes, des femmes et des enfants. Toutes ces entités spéciales ont eu, plus ou moins, des origines identiques au Moyen-Âge. Fiefs, arrière-fiefs, seigneuries, suzerains, seigneurs, communautés villageoises, vassaux, alleux, nobles, rois, tenures, etc.…, tels sont les termes qui structurent les relations sociales dans cette période. Au Moyen- Âge, les communautés paysannes se sont organisées en satellites à proximité des seigneuries. Et il y a le château !  Les fiefs, les châteaux, signe extérieur de puissance du seigneur, est considéré comme un  lieu de refuge, plus, un sanctuaire.

Le fief de Bessancourt n’a échappé à cette structure.

Fief, Seigneur, seigneurie

Fief

Dire qu’un domaine, une propriété, une province etc.…, est un fief, n’est pas faut. Mais il n’est pas si simple que cela en a l’air. Pour comprendre, il faut se placer dans le contexte historique au Moyen-Âge. Le Moyen-Âge est une période de l’histoire de l’Europe romaine de l’occident.  Période qui court du Vième au XVième siècle. Chronologiquement on y distingue trois cycles. – le Haut-moyen âge (VIième au Xième), le Moyen-âge central (XIième au XIIIième), le Moyen-âge tardif(XIVième au XVième). Le fief est un des modes d’exercice dans la seigneurie. Le plus souvent ce sont des terres du souverain.

Types de fiefs

hommage-lige

Serment de seigneurs ou nobles

La définition du fief diffère selon le domaine considéré, les obligations qu’il entraîne, la place qu’il occupe dans la hiérarchie féodale.

Selon les trois critères cités plus haut, on peut dénombrer plus d’une cinquantaine de fiefs.

Des fiefs d’honneur, aux fiefs de dignité ou aux fiefs simples, les plus répandus sont les fiefs liges. Ceux pour lesquels les vassaux doivent à leurs seigneurs, non seulement la foi et l’hommage, mais encore l’attirance envers et contre tous et qui engage tous les biens du vassal.

 

Seigneur

Seigneur et seigneurie sont deux termes indissociables. La seigneurie ne peut se définir sans le seigneur.

Le seigneur est le détenteur d’une seigneurie. Le seigneur n’est pas nécessairement un noble. La seule condition à remplir est d’avoir des moyens pour acquérir une seigneurie. Aussi peuvent être seigneur, un prêtre, un noble, un marchand, un paysan, une femme, une personne ou même une institution. C’est un individu ou une personne morale qui n’exerce pas nécessairement la souveraineté. Le possesseur d’une seigneurie porte le titre de « Seigneur ».

Seigneurie 

Le système de la seigneurie apparaît au Haut Moyen-Âge. Il est défini par un ensemble de terres. En clair des propriétés foncières, des possessions d’un seigneur. Elles lui donnent le droit d’en tirer des profits.

La seigneurie est une institution médiévale occidentale. Elle est instituée à des fins spécifiques précises. Encadrement économique et judiciaire des communautés occupant les seigneuries, espaces ruraux, propriétés des seigneurs. Pendant la période moderne, l’encadrement peut être assuré par un individu ou une personne morale.

Toutefois, la détention de la seigneurie varie. La seigneurie peut être tenue en fief, c’est-à-dire attribuée par une personne, à une autre en échange de services. Ou bien en alleu ; dans ce cas, il s’agit d’une terre ne dépendant d’aucune seigneurie foncière.

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Le fief de Bessancourt

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