Histoire

Bessancourt, ville d’histoire

Les origines

L’histoire de Bessancourt est une histoire d’assujettissement de paroisses aux paroisses, de seigneuries aux seigneuries, de fiefs aux fiefs et arrière-fiels, du VIIIème jusqu’en XIIème siècle.

Pépin le Bref est sacré roi des Francs, roi des Francs et de Patrice des Romains

Pépin le Bref roi des Francs

L’histoire de Bessancourt remonte à Pépin le Bref (715-768), élu roi des Francs en 751. Consacré en 752, il fonde la dynastie de Carolingien. Il règne jusqu’en 768.

Bessancourt a fait partie du domaine de Taverny. Pépin le Bref aurait donné Taverny à l’abbaye de Saint-Denis.

En 1186 que l’évêque de Paris, Maurice de Sully (1120-1196), détache du territoire Taverny, Bessancourt. Il l’érige en paroisse indépendante.

Jusqu’à cette date les Montmorency, tenancier des fiefs ont donné à l’abbaye Saint-Martin de Pontoise la paroisse de Taverny vers 1115 

 

Bessancourt, anthropo-toponyme

Le nom de Bessancourt a été sujet à beaucoup de polémiques. D’abord l’abbé Chastelain le nomma Psaucourt ; ensuite, Abbatissœ-curtis en voulant le rattacher à l’Abbaye de Maubuisson. Ce qui est une erreur. Bessancourt était déjà élevé au rang de paroisse depuis 1186. Alors que la  fondation de l’Abbaye  de Maubuisson date de 1236. On peut dire sans trop d’erreur, une paroisse indépendante il y a cinquante ans déjà. Le nom usité était Bercencuria ou Bercecuria. Dans le « Pouillet » rédigé avant le règne de Saint Louis, l’église est nommée Bercencourt.

L'abbé Jean Lebeuf, né le 6 mars 1687 à Auxerre, mort le 10 avril 1760, est un prêtre, historien et érudit français.

L’abbé Jean Lebeuf, né le 6 mars 1687 à Auxerre, mort le 10 avril 1760, est un prêtre, historien et érudit français

L’Abbé Lebeuf  (Jean Lebeuf) a écrit dans son « Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris » de 1755, « on est assuré que sous le règne de Pépin Le Bref et de Charlemagne, il y avait un comte appelé Bercaudus, d’où proviendrait le nom de Bercaudi-Curtis- la court de Bercaudi. Il fut altéré en Berçaucourt ou Berceucourt » et devient Bessancourt.

On peut remarquer les compositions de ces noms qualifiées d’anthropo-toponyme

Dès le haut Moyen Âge ce type de désignation entre dans la formation de bon nombre de dénomination des lieux. Des patronymes de personnes (anthropo) rattachés à des noms de lieux (toponyme) se terminant en court. Il est aisé de constater que les noms de lieux se terminant en cour ou court renvoient essentiellement à des personnes, des notables probablement, propriétaires ou de possesseurs de domaines.

Aux époques mérovingiennes et carolingiennes, durant lesquelles se développe ce type de toponymes, le nom des propriétaires concernés est presque exclusivement, comme on peut s’y attendre, germanique. En Île de France, les noms en « court » sont fréquents (surtout dans le Vexin Français).

Qu’en est-il de Bessancourt?

Bessancourt semble être, à l’origine, une propriété tenue par une femme germanique : « domaine de Bersindis ». Cette forme est attestée dans la mention Bercolcort de 1189 et de 1247.

Deux grandes seigneurs ont régné dans Bessancourt : les Tirel de Poix en Picardie et les Montmorency. Des  articles ultérieurs sont consacrés à ces deux seigneurs dans ce site.

 voir la page aprèsLes fiefs

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